On se disait que ce serait une grande journée avec la venue de notre partenaire « Courir pour Camille » de Bois-Guillaume, 76, près de Rouen. Et un engagement physique certain du fait des forts dénivelés sur le très beau parcours forestier du 16km, à Igny, à cheval sur les Bois Brûlés et le Bois de Verrières-le-Buisson. Il avait aussi été prévu un temps ensoleillé, propice à l’effort.
Les promesses ont été tenues et même au-delà. Le soleil a régné, généreux et omniprésent. Sa lumière a idéalement illuminé les sous-bois qui nous ont heureusement protégés avec leur léger ombrage de l’ardeur des rayons et apporté une fraîcheur bienvenue réparatrice. Après une présentation personnalisée par les organisateurs, nos 3 joëlettes se sont élancées. Et le parcours a été effectivement très exigeant avec beaucoup de difficultés dont certaines sont visibles dans la galerie. Alors heureusement, sur certaines portions très pentues, des coureurs en solo nous ont prêté main forte, sans oublier tout ceux qui nous félicitaient et nous encourageaient quand ils passaient à notre hauteur : partage et sport, solidarité dans l’effort. Seul on ne peut rien, ensemble tout devient possible. C’est en bref, un bon résumé de l’atmosphère de cette course, en pleine nature, belle, gaie, solidaire, qui est un point fort du week-end des Festi’vallée, adorable fête champêtre à l’ambiance familiale et bon enfant.
Camille, à son habitude, est arrivée avec un temps époustouflant de 2h05. Son équipage était presque sa dream team complète qui concourt pour les Championnats du Monde. Certainement un autre monde… Les deux autres joëlettes ont suivi quelques temps après pour un repos bien mérité, avant la remise des coupes.
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De cette journée, nous nous souviendrons surtout de tous ceux qui sont venus, qui nous ont soutenu, qui ont poussé sur 8 ou 16km, donnant le maximum de leur capacité du jour, amoindrie selon les cas par la maladie, la fatigue ou les blessures. Oui seuls nous ne pouvons guère mais tous ensemble, nous pouvons tout. Et on pourra se rappeler les chants de joie d’Emilie quand cela devenait rapide et pentu ou cette joie de tous quand la dernière joëlette a franchi la ligne d’arrivée sous les encouragements de la foule et du présentateur. Merci donc encore à tou(te)s pour avoir fait de cette course une fête pour Camille, Emilie et Morgane. Et surtout une mention aux organisateurs de la Trifouillette pour leur accueil, leurs attentions et leur gentillesse. Nous reviendrons, c’est sûr…
